Résidence d’écriture – atelier de l’Amour du loup – Coulisses- Sus’un fontayne- octobre 2016

Après la résidence de novembre 2015 consacrée à l’ouvrage d’ambre oz et nathalie bas « les fruits merveilleux sur fond noir », c’est en solo qu’ambre s’immerge cette année dans deux projets éditoriaux distincts auxquels elle consacre une pleine période automnale de recherche et d’écriture. nathalie bas n’est cependant pas loin puisque ses dessins et gravures réalisés en 2015, accompagnent en noir et blanc et dans l’épure, ‘la nature des couleurs’. Les vendanges cette année seront multiples.

vignes-gravure

Gravure Nathalie Bas – tous droits réservés

COULISSE(S)

C’est le mot adopté, comme titre provisoire et abri d’un projet protéiforme commandé par Alain Moueix (Château Fonroque Grand Cru Classé Saint Émilion et Château Mazeyres Pomerol), afin d’alimenter un éditorial conscient en évacuant le langage partout présent au profit de paroles et d’images choisies. Parce que parler de Biodynamie s’alimente à l’Eurythmie et à la tradition idéaliste allemande largement représentée par Goethe, Ambre sonde les écrits du philosophe occultiste et penseur social Rudolf Steiner sous la direction et l’inspiration insufflées par la démarche du viticulteur Alain Moueix.

Extrait

« L’histoire est quasiment finie on pourrait dire que tout est dit. Ici c’est un pays avec ses arpents de vent. Un château où tout être en vrai vivant peut s’inviter sans carton ni trompette. Mais il est bon de pousser sans bruit le grand rideau formé par les pluies. Car dans la bouteille habite le langage unique du terroir. Un visage. Reconnaissable entre tous.
Ce qui finira sous la peau. »

 

SUS UN’ FONTAYNE

Et comme un écho littéraire pour une joute ascendante entre science et longue patience, ambre continue le roman Sus un’ fontayne débuté voici deux ans. Au programme une écriture ouverte aux sons, bordée par la présence fantomatique des poètes et des êtres et largement abreuvée au principes sus-cités de Biodynamie appliquée.

Extrait

« Une histoire qui reconnaît en elle-même qu’elle ne peut être inédite mais faire vieillir encore ce qui est déjà vieux, qui sait aimer sa vertu végétale de pousser sous le feuillage saisonnier de l’imaginaire autant que dans les chairs, de se tresser à la pensée dépourvue et nouvellement humectée, à la cassure de son aile sur la faille dentelée où les pouvoirs sont misérables, donne l’impression à celui qui la lit qu’il a trouvé un frère, un pair, qu’il peut reporter son désir de vivre un sommeil fort, plus lourd que la mort, devant laquelle même, en s’oubliant un peu dans la beauté, il pourrait dégainer un rêve. »

 

 

 

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