Presse

Erick Avier – Clap’Coop
14/10/2015

« Le caractère sacré de la musique et l’extrême concentration des interprètes imposent une écoute sans failles.  »

 

Ambre oZ et Christophe Jodet explorent l’univers de PURCELL. Le compositeur anglais, vénéré outre manche est, selon Christophe, « apprécié des rockers pour son utilisation continue et répétitive de la basse » dont l’invention survint quelques années avant sa naissance. Il est donc plaisant de constater que des zones de convergence existent entre le rock et la musique dévotionnelle. Silence absolu des spectateurs durant ce concert. Le caractère sacré de la musique et l’extrême concentration des interprètes imposent une écoute sans failles.

 

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Sandie Safont – Citizen Jazz.com
21/09/2015

« Le minimalisme d’une telle configuration et instrumentation expose la substantifique moelle des chefs-d’œuvre du compositeur anglais. Entre baroque et pop, on reste suspendus sur le fil de ces deux funambules. Une performance de haute voltige. »

 

Très belle surprise avec le duo Ambre oZ (chant) et Christophe Jodet (contrebasse, basse électrique, looper) réunis autour de l’œuvre de Purcell.

Le minimalisme d’une telle configuration et instrumentation expose la substantifique moelle des chefs-d’œuvre du compositeur anglais. Christophe Jodet a axé ses arrangements sur la basse continue et répétitive, caractéristique majeure de la musique de Purcell. Techniquement, cela se traduit par l’enregistrement en boucle de divers patterns et autres motifs joués en temps réel à la contrebasse et à la basse électrique. La présence de cette dernière confère au répertoire un caractère résolument pop, établissant ainsi comme une filiation avec l’esthétique baroque post-élisabéthaine. Un lien de parenté confirmé lorsqu’on sait que Sting, un des parrains de la pop anglo-saxonne, s’est abreuvé, le temps d’un album, à la source de John Dowland (…). L’utilisation de pédales d’effets (trémolo et écho) crée de riches textures, parfois même l’illusion d’un clavecin. Et le duo devient trio puis quatuor, lorsque les parties jouées à l’archet sont à leur tour bouclées dans la loop station, évoquant ainsi les violoncelles de Purcell.
La beauté des textes en anglais est pure délectation. Une poésie interprétée avec beaucoup de justesse, de finesse et de majesté par Ambre oZ (on touche au divin avec Ô Solitude). Entre baroque et pop, on reste suspendus sur le fil de ces deux funambules. Une performance de haute voltige.

 

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Florence Ducommun – Culture Jazz
01/09/2015

« ambreozchristophejodet PURCELL est un moment sensible et créatif de haut vol. »

 

ambreozchristophejodet-PURCELL. C’est ainsi tout attaché, que s’écrit le nom de ce duo existant depuis 2014 qui s’est emparé de l’univers de Purcell, avec Ambre Oz au chant et Christophe Jodet à la contrebasse et basse électrique. Produit par la Compagnie l’Amour du loup, ce spectacle très épuré a posé une fois de plus la question de la définition du mot jazz. Purcell est un inspirateur intemporel et c’est la façon dont il a eu recours à l’improvisation et à la basse obstinée qui a inspiré tant de musiciens contemporains tant dans l’univers rock que jazz. Le profil atypique de Christophe Jodet ne pouvait qu’être intéressé par la proposition d’Ambre Oz. Cette dernière est en effet une tête Chercheuse dans le domaine de la figure féminine, de la danse et du chant et leur association donne du corps à ce projet. La voix d’Ambre Oz est posée et très agréable, pas du tout dans le registre baroque et on ressent son talent de conteuse. L’émotion est palpable quand elle interprète notamment Ô Solitude ou le fameux air de la Mort de Didon dans Didon et Enée. ambreozchristophejodet-PURCELL est un moment sensible et créatif de haut vol.

 

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Sophie Chambon – Les dernières nouvelles du jazz
0/08/
2015

« Cette forme ouverte et souple a demandé un sérieux travail d’arrangement au contrebassiste Christophe Jodet. La basse est comme une guitare baryton. Les loops servent à enregistrer et à faire jouer en boucle ses deux instruments et il peut à loisir ajouter des effets d’archet. Ce dispositif ingénieux jette un autre éclairage sur les textes forts et les mélodies du compositeur anglais. »

 

La compagnie l’Amour du loup propose un duo voix/contrebasse, basse électrique, loop station sur quelques airs célèbres du compositeur baroque henry Purcell, popularisé entre autre par le travail du Deller consort. Cette forme ouverte et souple a demandé un sérieux travail d’arrangement au contrebassiste Christophe Jodet. La basse continue sur laquelle la voix improvise, est, pour citer Pascal Quignard dans L’origine de la danse : « Quelque chose sous le plancher appelle le corps qui marche (…) le ground en anglais c’est la basse continue, le rythme de fond chez Purcell ».

La basse est comme une guitare baryton. Les loops de Christophe Jodet servent à enregistrer et à faire jouer en boucle ses deux basses et il peut à loisir ajouter des effets d’archet. Ce dispositif ingénieux jette un autre éclairage sur les textes forts et les mélodies d’Ô solitude de la Mort de Didon ou de Music for a While. Le résultat, organique plus que lyrique, souligne le talent de conteuse d’Ambre oZ, qui s’étant déjà frottée aux chants ethnique et traditionnel fait rouler en bouche les fragments choisis « Ô solitude my sweatest choice » ou « My soul has never known delight », plongeant au plus près de ces chants de déploration et d’introspection.

 

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Philippe Méziat – Jazz Magazine
08/07/2015

« Venue plutôt du conte et du chant ethnique que du lyrique, Ambre Oz chante Purcell avec un beau timbre plutôt sombre et grainé fin. Elle n’utilise aucun des effets classiques du chant baroque, et s’orienterait plutôt (..) vers une tessiture de pop music. Ce récital ne laisse pas de surprendre, de déranger même, il n’est en rien indifférent par l’honnêteté des interprètes. »

 

Nous attendions avec impatience d’entendre le projet produit par la compagnie l’Amour du loup autour de Purcell, avec Christophe Jodet (b, el-b, loops) et Ambre Oz (voix). C’est de cette dernière qu’est partie l’idée de chanter Purcell avec un accompagnement de contrebasse, idée soutenue par le fait que la musique de Purcell, comme tant d’autres à son époque, repose en partie sur des lignes de basse sur lesquelles on peut broder. Voire improviser. Venue plutôt du conte et du chant ethnique que du lyrique, Ambre Oz chante Purcell avec un beau timbre plutôt sombre et grainé fin. Elle n’utilise aucun des effets classiques du chant baroque, et s’orienterait plutôt (..) vers une tessiture de pop music. Dans ce récital, qui a donné à Christophe Jodet beaucoup de travail d’adaptation (deux instruments à faire jouer « ensemble », superposition des lignes par l’effet des boucles, etc.), l’air fameux de la mort de Didon a constitué un sommet très émouvant et très réussi, toutes les pièces (dont Ô Solitude) ont été jouées et chantées avec une sensibilité manifeste, un bel engagement, et vers la fin Ambre Oz est revenue à son art du conte, et des espaces de liberté se sont ouverts qui ne demandent qu’à être habités davantage. Ce récital ne laisse pas de surprendre, de déranger même, il n’est en rien indifférent par l’honnêteté des interprètes. ”

 

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Mathieu Prévert – Radio Campus
10/07/2015

Émission de 40 mn enregistrée à Avignon durant le Festival Têtes de Jazz.

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